L'agence de presse de "Hawzah" (Guilan, Iran) – Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré que la République islamique jouait un rôle clé dans la sécurité du Moyen-Orient.
«Pour la première fois dans l’histoire de la région et du monde, trois pays ont pris des décisions efficaces, et même la principale prise de décision pour la sécurité de la région. La Syrie et l'Iran islamique fait partie de ces trois pays. Quand l'Iran a-t-il joué un aussi grand rôle dans la politique internationale et régionale et quand a-t-il été ainsi un acteur politique majeur dans la région ? C'est un succès pour nous».
Hassan Rohani a déclaré que l'Iran ne pouvait pas rester indifférent face à la crise dans les pays voisins et avait obtenu de grands succès dans la lutte contre le terrorisme.
Il a ajouté que Daech aurait pris le contrôle de Bagdad et d’Erbil si l'Iran n'était pas intervenu.
Le président a également évoqué les sanctions américaines contre la République islamique.
«Il est vrai qu'aujourd'hui nous sommes soumis à un boycott, mais nous devons nous rappeler que depuis les premiers moments de la victoire de la révolution jusqu'à aujourd'hui, c'est la première fois que les partisans de ce boycott ne sont aussi peu nombreux et que ceux qui s'y opposent constituent l'écrasante majorité des pays du monde.
Depuis le début de la révolution, nous nous sommes vu imposer différentes sanctions pour lesquelles de nombreux pays occidentaux ont soutenu les États-Unis, mais cela n’avait jamais été le cas que les partisans de l'adoption de sanctions contre l’Iran soient si peu nombreux qu'ils se limitent aux hommes d'Etat américains, à Israël et à une poignée de leurs alliés», a déclaré Rohani.
Ila qualifié de « victoire pour les Iraniens», cette position de la communauté internationale.
Il a déclaré que les relations de l'Iran avec d'autres pays reposaient sur des intérêts communs et sur le respect mutuel.
Le président américain a déclaré que les États-Unis n'avaient pas réussi à atteindre leurs objectifs en dépit de sévères mesures restrictives contre l'économie du pays.
Hassan Rohani a ajouté que lors de son déplacement à New York en 2017, le gouvernement américain lui avait demandé à huit reprises de rencontrer le président Donald Trump.
Il a poursuivi que les États-Unis lui avaient également présenté une demande de rendez-vous par l'intermédiaire de plusieurs dirigeants mondiaux lors de sa visite à New York, en 2018, pour assister à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Hassan Rohani a déclaré qu'il a rejeté les offres et invité en réponse les Etats-Unis à revenir à l'accord nucléaire qu'ils ont violé et à reconnaître leur erreur et à la corriger. 'Quant à nous, nous sommes pour le dialogue', a conclu le chef du pouvoir exécutif de la RII.